Traitement de la sueur
Certaines personnes présentent une transpiration excessive des aisselles, de la paume des mains ou de la plante des pieds.
Le botox dans ces cas est particulièrement efficace et entraine une réduction voire une disparition totale de la sudation, pouvant durer parfois jusqu'à un an.
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L'hyperhydrose essentielle de la plante des pieds, de la paume des mains et des aisselles est une pathologie relativement fréquente : 12% de la population des plus de 15 ans en souffre. Ce sont des personnes qui transpirent beaucoup . Une odeur désagréable peut entraîner des répercussions sociales importantes.
L'hyperhydrose débute à la puberté et régresse après 40 ans.
Sur un fond continu, majoré chez les femmes par la chaleur et par l'approche des règles, surviennent des crises sudorales déclenchées par l'émotion, la douleur, la fatigue ou un choc psychoaffectif : la rencontre d'un étranger ou d'un supérieur, un effort d'attention, la crainte de la sudation...
Ces crises très gênantes peuvent engendrer par leur importance une véritable infirmité physique et sociale. En effet, l'hyperhydrose axillaire peut entraîner un ruissellement de sueur sur la paroi thoracique. L'hyperhydrose palmaire peut être un handicap professionnel (chirurgien, musicien, électricien...). Au niveau de la plante des pieds, elle provoque une macération fétide.
Le traitement par Botox est surtout intéressant pour les hyperhydroses des aisselles. Le médecin détermine d'abord la zone qui transpire le plus grâce au test à l'iode (on applique une solution iodée sous l'aisselle, puis de l'amidon, qui entraîne une coloration bleue des zones qui transpirent). Le médecin détermine ensuite des carrés de deux centimètres de côtés aux coins desquels il injecte de la toxine botulique en très petites quantités. Le médecin réalise en général 10 injections par aisselle. Ces injections sont peu douloureuses, car l'aiguille est extrêmement fine et la piqûre superficielle. Les patients sensibles peuvent bénéficier d'une anesthésie locale par crème EMLA. L'effet se fait sentir deux jours après les injections, et augmente pour atteindre son maximum après un mois. La durée d'action varie en fonction de chaque patient, de la concentration de toxine et de la dose totale injectée. L'injection de 50 unités de toxine botulique par aisselle (1/2 flacon de Botox® ou de Dysport ou Xeomin) suspend la tranpiration chez 96.1 % des patients pendant une durée de 7 mois voire 1 an. Les injections doivent être répétées à intervalle régulier car il s'agit seulement d'un traitement suspensif.